Pour la protection des motards, il veut revoir les glissières de sécurité

« Je ne suis ni un ingénieur, ni un inventeur. Pas même un motard. Juste un concepteur. »

Retraité décorateur cinéma pour France 3 Nord – Pas de Calais, Patrick Bocquet fourmille d’idées. Ainsi, après un sécateur sécurisé pour la taille des vignes qui semble intéresser une grande société Suisse, après un dispositif ingénieux pour faciliter la prise de collyre, le voici qui ressort un vieux projet d’amélioration des glissières de sécurité, qui n’a jamais reçu le moindre écho de la part des autorités auxquelles il a été proposé…

Il y a pourtant beaucoup à dire et à faire sur ces « glissières d’insécurité », terreur des motards, lesquelles, avec leur profil acéré, peuvent vite se transformer en tranchoir à membres ou en guillotine à la moindre chute.

Cela fait d’ailleurs des décennies que les associations de motards se battent, dans l’indifférence générale, pour obtenir le doublement de ces rails dans les virages les plus dangereux.

Des blessures graves en cas de chute

Partant du principe que les motards peuvent être blessés très sérieusement lorsqu’ils passent sous les glissières, Patrick a imaginé plusieurs dispositifs, dont l’un, réglable en hauteur, permettrait d’adapter finement le deuxième rail au terrain et de faire disparaître le pied métallique, cause de la plupart des blessures. Il y en a un autre, adapté aux murs de béton des séparations de voies, qui permettrait par un simple habillage de faire glisser le motard le long des blocs, évitant ainsi les risques de brûlures par frottement. Il planche enfin sur un nouveau dispositif spécifique pour les virages, avec l’utilisation d’un matériau qui permettrait l’absorption de l’énergie et le rebond.

« Je ne suis pas Motard, ce qui ne m’interdit pas d’avoir des idées les concernant ! », reprend Patrick. « Ma recherche s’est faite il y a pas mal d’années, j’ai transmis aux instances compétentes qui n’ont pas daigné me répondre. Dans cette démarche personnelle, il ne faut voir que le côté humain et aussi de pouvoir se rendre utile dans un secteur déjà bien exploré par des gens sortis d’écoles d’ingénierie « qu’à force d’y être, n’y voient plus rien » ».

Pour aller plus loin, Patrick aimerait maintenant pouvoir travailler en partenariat avec des ingénieurs ou un bureau d’études afin de concrétiser ses études et valider par les chiffres ses propositions.

« Je suis persuadé que nous pourrions faire beaucoup pour améliorer la sécurité, mais aussi l’esthétique des dispositifs existants, avec un coût acceptable pour la collectivité en utilisant des matériaux durables et de récupération. »

Alors, qui s’emparera du dossier ?

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