
C’est un récit croisé intéressant qui nous est proposé par le groupe « Route 44 et ses motard(e)s : une virée en Auvergne d’abord vue par la monture, puis par son motard…
Le point de vue de Cupi
Salut la compagnie !
Moi c’est Cupi, le fidèle destrier de Franck. Il m’a nommé comme ça grâce à sa rencontre avec Marie (mais c’est une autre histoire que je vous raconterais peut-être un jour).
1er jour
On m’a équipé de valises et sous la pluie nous sommes partis rejoindre un groupe de camarades. Il y avait aussi bien des chevaux de compèt’ que des chevaux de convoi. Départ d’Ancenis dans le 44, direction l’Auvergne.
La monture du chef, un fidèle RT, qui a tout d’un destrier de la maréchaussée dans l’allure mais pas dans la forme, ouvrait le convoi comprenant 12 engins. La matinée fut humide, les virages présents mais contrairement à son habitude mon maître était prudent.
La pause déjeuner se profile, le circuit du Vigeant, là où je montre de légères faiblesses d’embrayage, puis plus rien. Mes tourtereaux voyaient déjà l’aventure s’arrêter là. Franck, têtu, refuse de s’avouer vaincu, et grâce à l’aide de quelques pilotes présents sur le circuit, réussit à trouver ma panne. L’esprit motard, il n’y a pas à dire !

Pendant ce repos, il semble que nos pilotes soient aller voir des camarades, qui au bruit, s’en donnaient à cœur joie pour le plus grand bonheur de leurs pilotes mais aussi de leurs spectateurs.
Sirène du chef, départ dans 5 minutes, direction Oradour-sur-Glane. Le soleil est de retour, la route a séché, quel bonheur. C’est en ces lieux chargés d’histoire que la RT pilotée par Philippe rebrousse chemin, il n’était avec nous que pour la journée. Pas le temps de nous arrêter, nous sommes en retard, Clermont-Ferrand est encore loin.
Les routes commencent à tourner de plus en plus, des montées, des descentes. Aah le Puy-de-Dôme est là, nous y sommes. Dernier arrêt bistrot pour nous, et oui les nôtres n’ont jamais fermé, comptage des montures, il en manque un, plus de Versys derrière nous, nous espérons le retrouver plus loin. Clermont-Ferrand est là, le but ne pas nous perdre, heureusement que Z avait de la voix, on suivait au bruit. Arrivés à l’hôtel à 20 h 15, repas pour les pilotes et leurs passagères compliqué. Hop des pâtes, pendant ce temps le chef est rassuré, nous avons retrouvé Versys et son pilote. Rendez vous donné aux paddocks pour le lendemain.
2e jour
L’équipe est au complet, le ciel est nuageux mais les routes sont sèches. Direction le Mont-Dore. Cette fois-ci nous nous installons derrière le chef avec Tuono, nous avons l’intention de jouer un peu. Nous arrivons sur de belles courbes, les bandes de peur me démangent il semble que Tuono soit comme moi.

Petit arrêt au barrage de Bort-les-Orgues, nous sommes bien, mais en retard après un petit café pour les pilotes, pause carburant pour nous. La passagère du chef souhaite essayer une sportive. Pas de souci la belle sirène, oui Franck appelle ses SDS des sirènes de selle, monte sur ma selle arrière avec l’aide de Marie. Il est vrai qu’une belle comme moi se mérite, surtout quand on a l’habitude d’un carrosse.
En route pour le lac Pavin, Franck a cru perdre sa nouvelle passagère à quelques reprises, Marie quant à elle refuse qu’on me remplace, les routières ce n’est pas son truc. Ouffff…
Déjeuner rapide pour nos pilotes, pendant ce temps nous sommes admirées par les badauds. Départ dans 5 minutes, direction Super-Besse, un souvenir de vacances pour le chef et sa sirène, redescente vers des routes. Oh mama, quel bonheur, on tourne à gauche, à droite, on joue avec Tuono, c’est mon pote de virage. Il faut avouer que sous ses airs sérieux et sages, le RT du chef nous a surpris, il a limé la béquille le fou.
Petite pause à la Ferme de l’oiseau, je n’aimerais pas être les sacoches quand je les vois tous débarquer avec leurs fromages dans les mains. Nous discutons entre nous, V-Strom dauphins n’entend plus rien, à croire qu’elle est sourde, on a compris quand Z a commencé à parler, quel coffre, une voix non chicanée.
Départ dans 5 minutes, petit tour vers un lieu à limer les bandes de peur, la route de la course de côte du Mont-Dore. Arrivés en haut, pendant que Marie joue dans la neige, Franck, qui a le poignet qui démange, décide de nous faire redescendre avec mon pote Tuono, et Versys nous rejoint. Remontée à fond, quel kiff ! Marie joue toujours dans la neige, elle fait une bataille.
Tout le monde est là ? Allez on descend. Un vrai bonheur, Triumph se calle derrière nous elle veut que Jonathan, son pilote, apprenne à tourner. Arrivés au bercail, non sans mal, le chef a eu des ennuis de GPS, la modernité a ses failles. Nous dormons dans la rue face aux logements de nos pilotes. Nous les voyons faire des allers-retours à la superette, pas très discrets. Nos oreilles les entendent rire, sauf V-Strom il est toujours sourd.
3e jour
Nous sommes réveillés par de l’eau fraîche, merde il pleut. Les pilotes et leurs sirènes arrivent, on prend la route, il pleut et il fait froid. Mon copain Tuono a un ennui, arrêt obligatoire à Issoire, un peu d’huile, il est gourmand. On repart, ma sirène semble mal en point, quelques virages, peu de plaisir, nous sommes trempés, les protections de pluie des sacoches font des réserves d’eau.
Pause repas à Ambert, ma passagère est frigorifiée, elle a mal aux épaules mais refuse d’abandonner. Ils sont partis à 13, ils rentreront à 13. Peu de pause sur le trajet jusqu’à Clermont-Ferrand, la vue est belle, les paysages magnifiques, le tracé génial, un peu de off-road, des vaches. Tuono s’amuse a faire vrombir son moteur pour les faire courir. Il est légèrement indiscipliné et aime surprendre les humains et leurs congénères, un vrai couillon.
Je commence à montrer à Franck que j’ai soif, Tuono est pareil. C’est galère dans ses contrées reculées, peu de stations. Le chef cherche, la panne nous guette, nous roulons tranquille, une station. Tuono fait le plein, 16,63 l pour un réservoir de 17 l, on a eu chaud. Pendant ce temps Olivier le pilote du RT rouge, décide d’aller le frotter un peu, quelle idée. Les routes sont toujours mouillées, et le chef a prévu du off-road, hors de question qu’elle arrive trop propre à l’hôtel.
Arrivés à Clermont-Ferrand, je n’ai pas tout vu sur la route, j’étais concentré sur le chemin en essayant de faire en sorte que ma passagère supporte au mieux cette mauvaise journée. Arrivés à l’hôtel, achat de journaux pour les chaussures de mes passagers, douche chaude pour Franck, Marie n’y a pas eu droit, petit ballon d’eau chaude d’après la réception. Ils ont commandé leurs repas, cette fois-ci le livreur oublie leur dessert. Je les ai entendu parler ensemble, il paraît que Marie a traversé l’hôtel avec sa couette sur le dos, mode tortue Ninja. Ils ont, toujours selon les bruits de couloir, étendu leur linge partout où ils pouvaient (douche, chaises, étagères, armoire).
4e jour
Rdv 8 h 15 aux motos, il en manque 2, nous les avons vu prendre la route au petit jour. Il pleut des petites gouttes, quelle frustration. Au bout de quelques kilomètres nous nous arrêtons dans un petit village afin de préparer le ravitaillement méridien de nos humains. Quelques kilomètres plus loin arrêt obligatoire, Tuono se met en alerte système. Ces italiennes, de belles machines mais quelles capricieuses. Déjeuner dans un petit village, une aubette fera l’affaire pour être au sec. Les pilotes sont fatigués, nous aussi, le tracé est modifié, retour direct sans petite route détournée. Du vent, de la pluie, mais tout le monde sera de retour chez soi à temps pour le couvre-feu. Nous avons froid, sommes trempés, les grilles de nos radiateurs sont encrassées mais si demain de chef nous propose de repartir, on signe direct. Comme dirait Jean le pilote de Street Twin, il n’y a que les motards qui peuvent comprendre…
Le point de vue du pilote et organisateur
Et si moi en tant qu’organisateur de cette sortie je vous la contais aussi de mon point de vue ?
Et bien nous sommes partis à 13, initialement prévus 15, pour une excursion sur plus de 2 jours à destination de l’Auvergne, chose que notre groupe Facebook Route 44 et ses motard(e)s, organise rarement dans l’année, 1 à 2 maximum.
Cette excursion avait été préparée depuis décembre 2020 avec Calimoto, un calimètre de 92, élevé, indiquant un fort taux de virages sur la journée. On va dire que j’ai eu le temps de m’en occuper avec ce satané virus et ses confinements à répétition.
Il a fallu trouver des hébergements avec annulation gratuite au cas où, afin de déterminer le budget unité, et en parallèle tracer le parcours, ce sera plus de 1 600 km au final parcourus entre le 13 et le 16 mai, date de notre retour.
Le budget nuit s’est élevé à 90 € par personne sans les petits-déjeuner, avec 2 chambres en hôtel appartement, en plein centre de Clermont-Ferrand et une nuit au Mont-Dore dans le centre, aussi en résidence.
1er jour
Le départ fut donné sous la pluie d’Ancenis, pour une journée avec presque 500 km à parcourir. Un des modérateurs du groupe avait fait la route de son secteur, Poitiers, pour faire un bout de chemin avec nous, car on avait préparé une surprise à nos compères d’excursion, on ne voulait rien leur dire.
Nous voici rendu dans la Vienne, de magnifiques paysages, quelques rayons de soleil, et surtout la route qui sèche rapidement, très agréable pour notre joie de conduire.

Nous voici maintenant arrivés devant les grilles du circuit du Vigeant, et oui c’était ça la surprise. Nous avions demandé quelques jours avant notre départ au responsable du site du Vigeant l’autorisation pour venir faire notre pause déjeuner sur ce site. Certains passionnés par la vitesse ont pu regarder en tant que spectateurs les pilotes s’en donner à coeur joie, tandis que Franck lui en a profité pour demander de l’aide à des mécanos sur place car il n’avait plus d’embrayage, fuite du liquide. Il a eu peur que l’aventure pour lui et sa compagne s’arrête ici, mais non tout est réparé, et nous voici repartis pour notre destination Clermont-Ferrand.
Petite pause carburant à Oradour-sur-Glane, où nous ferons seulement un arrêt pour le carburant et malheureusement pas cette fois-ci pour visiter le village. Le couvre feu nous guette et nous sommes encore loin de Clermont-Ferrand.
Les virages, les courbes sont de plus en plus sympas, le paysage aussi. Nous découvrons la montagne enfin, que la France est belle. De grands virages dans une grande descente nous arrivons sur Clermont-Ferrand, et nous nous arrêtons, un motard est au sol. Nous repartons dès l’arrivée des secours et de sa prise en charge, puis nous tournons un peu avant de trouver l’hôtel situé tout près du centre Jaude. Un lieu idéal avec parking souterrain pour stationner nos montures, le seul hic, le prix du parking pas moins de 8 € par moto, alors qu’à 10 motos, on en a perdu une en route, on ne prend que 3 places.
Le motard perdu s’était mis au milieu de la route précédemment pour indiquer aux autres qu’on tournait, il a laissé passer une voiture et n’a pas vu qu’on a retourné aussitôt à gauche à la station essence et a filé car il a pris du plaisir à enchaîner les courbes en pensant que nous étions devant. Sauf qu’au bout de 15 mn il ne nous voyait toujours pas. Normal on était à la station essence, son portable avait rendu l’âme donc impossible de le joindre, même si à ce moment je ne savais pas qu’il n’en avait plus. Il a de ce fait pris une chambre d’hôtel par ses propres moyens en sus, et au final était logé à 200 m de nous et stationné à 10 places du parking de nous. On s’est enfin appelé via son hôtel le soir après avoir beaucoup stressé de ne pas avoir de ses nouvelles en tant qu’organisateur, et il nous a rejoints le lendemain matin.






2e jour
Un calimètre encore plus élevé, 103, moins de 300 km à parcourir. On en a mangé de la courbe. La météo a l’air clémente, destination le Mont-Dore, on y passera une première fois afin de descendre jusqu’à Bort-les-Orgues où nous marquerons une pause matinale, avec le petit café au pied du barrage. Je n’y étais pas revenu depuis mon voyage en classe de neige en cm1, ça fait 30 ans. Nous rencontrons des motards bretons, nos voisins venus faire une virée entre potes eux aussi.
Nous voici repartis, on perd une partie du groupe dans le centre de Bort-les-Orgues. On se retrouve à Champs-sur-Tarentaine-Marchal avant de continuer notre périple ensemble, encore du virage jusqu’à Besse-et-Sainte-Anastaise. Pause carburant et achat de munitions pour le déjeuner à la boulangerie, puis nous prenons la direction du lac Pavin pour nous restaurer. Les touristes sont bien là. Contents d’être en moto cette fois-ci et pas en voiture car le stationnement pour les 4 roues a l’air difficile. Sous le regard des passants nous nous garons au pied du lac, permettant aussi d’avoir un oeil sur nos montures. On se fait photographier, peut-être notre moto ouvreuse ressemblant d’après les dires des autres motards ou passant à celles des gendarmes, avec des enfants, et autres. Le temps de déjeuner et nous voici repartis, petit détour par Super-Besse, car on y est déjà venu en vacances d’hiver pour le ski. On voulait voir la station sans neige, prise de photos et c’est reparti pour la visite d’une ferme à Chambon-sur-Lac / Montaleix limitrophe entre les deux communes.

Pas question de revenir d’Auvergne sans un Saint-Nectaire, et bien ce ne sera pas un mais plusieurs, car il faut en ramener aussi parmi les bagages à la famille et collègues, et au passage un petit saucisson de la ferme pour l’apéro du soir, bien sûr avec modération.
Nous passons par un col, le col de la Croix Saint-Robert, passage connu lors du Tour de France, ou bien des motards eux-mêmes. Les plus à l’aise dans les courbes m’ont suivi dans les courbes, plus serrées et larges les unes que les autres, un vrai bonheur à l’état pur. Arrivés en haut il restait même de la neige, on se stationne en attendant les derniers. Bataille de neige obligée, de vrais gosses, et une vue à 360 ° juste magnifique. Certains redescendent quelques virages plus bas pour immortaliser le moment en photos et reprendre du plaisir.
À nouveau au complet nous continuons pour encore, encore du virage, jusqu’au Mont-Dore où nous dormirons pour la nuit en résidence. Moto stationnée juste en face, parking gratuit, pizzaiolo, à quelques mètres et petite supérette. Tout y est pour passer une bonne soirée, ce sera le cas. On fait un tour de table, chacun se présente. Nom prénom profession, et c’est vraiment sympa d’apprendre à mieux se connaître. On se rendra compte que les pâtissiers et informaticiens sont majoritaires dans ce groupe.

3e jour
Un bon petit déjeuner, un regard par la fenêtre et la météo ne s’est pas trompée, pluie toute la journée. 300 et quelques kilomètres à parcourir aujourd’hui, avec comme destination le même endroit que notre première nuit. Clermont-Ferrand en passant par le château de Murol, château féodal fermé pour raison sanitaire, passage par le lac Chambon où ne ferons que passer, Saint-Nectaire, Issoire. Les virages sont toujours présents, le paysage est plus couvert, le plaisir est beaucoup moins présent. Sécurité et prudence sont eux par contre deux fois plus présents.
Arrivée sur Ambert, pause déjeuner et arrêt petit coin avant de repartir pour l’après-midi. Plus nous montons plus nous sommes dans les nuages et la visibilité est très diminuée. Passage par Chalmazel, le col du Béal 1390 m d’altitude, la panne carburant guette les petits réservoirs. Leurs pilotes me disent il me reste maxi 10 km avant la panne. 10, 20, 30 km de parcourus, difficile de trouver une station, quand soudain, la peur se stoppe, une station devant nous à Courpière. Passage par Busséol, puis arrivée par un côté différent de l’autre jour rempli de feu sur Clermont-Ferrand. Repos mérité.
4e jour
Il est 8 h 15, 2 motos bien trempées de la veille ont préféré partir plus tôt et rentrer de leur côté en rentrant directement chez eux, tant pis pour eux.
Tandis que nous malgré la pluie moins forte et insistante que la veille, nous partons pour plus de 500 km de route avec un calimètre inférieur à 100, mais qui à l’air sympa. Nous n’allons pas quitter tout de suite les massifs du Massif Central. Nous parcourons 165 km le matin, ce qui laisse encore un bon bout de chemin l’après midi. Dans cette matinée nous ferons escale dans cette petite commune de 700 âmes d’après son boucher hyper sympathique, et agréable de voir cette petite bourgade avec autant de commerces, chose rare par chez nous, avec un boucher, restaurant, épicerie, bureau de poste, point retrait et une grande place pour se stationner. Cette commune c’est Mérinchal.













La pause s’éternise un peu, 2 personnes maxi dans le commerce, un petit café pour se réchauffer, et une heure plus tard nous voici à nouveau en selle. On passe pas Fransèches, on se regarde tous du coin de l’oeil et on se dit « et ba c pas aujourd’hui qu’on va être sec ou sèche ».
Nous continuons jusqu’à Saint-Léger-le-Guérétois, où une aubette de fortune en bois fera l’affaire pour nous protéger de la pluie et manger debout. Il était temps car l’Aprilia Tuono V4 indique comme la veille un voyant rouge. Hier on a remis de l’huile et ça l’a fait, mais aujourd’hui quoi qu’est ce ? Il s’avère que cette italienne n’aime pas du tout la pluie.
Apres cette pause qui nous a permis de prendre des forces et de voir enfin le soleil apparaître puis disparaître. En résumé cela va s’alterner toute l’après-midi, avec beaucoup de bourrasques de vent, nous décidons de changer nos plans et rentrer par le chemin le plus direct.
18 h 55, nous voici arrivés à la maison, avec des fringues trempées, des amis qu’on a appris à mieux connaître, de la fatigue bien sûr, des courbatures déjà, une carte bleue qui a un peu chauffé, mais des souvenirs et paysages plein la tête. C’est bien vrai quand il vous disent à la télé la montagne ça vous gagne.
Plus qu’à nettoyer la moto, tout ranger et se préparer pour notre prochaine sortie en tant que bénévole pour Les Motards ont du Coeur au profit des Restos du Coeur le 6 juin, et pour notre sortie mensuelle juste après avec notre groupe Route 44 et ses motard(e)s à la journée cette fois-ci, à destination de Saint-Gilles-Croix-de-vie en Vendée le 20 juin.

Laisser un commentaire